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Vivre le confinement dans un intérieur sain

Le confinement impose de passer beaucoup de temps enfermé, particulièrement si tu n’as pas la chance de disposer d’un extérieur. Pour certains, c’est aussi l’occasion de découvrir le télétravail, qui se résume souvent à rester assis de longues heures durant, dans sa chambre ou son salon. Si tous les esprits sont tournés vers le virus, il ne faudrait pas en oublier la qualité de ton environnement intérieur.

Plus encore qu’en temps normal, il te faut veiller à passer tes journées dans un logement sain, à y respirer un air sain et à limiter ton exposition aux différents polluants domestiques. Tu trouveras ci-dessous quelques recommandations très simples à appliquer.

NB : J’insiste sur l’air intérieur dans cet article car c’est la principale source de pollution subie au quotidien. L’air intérieur est 5 à 7 fois plus pollué que l’air extérieur et sa mauvaise qualité est responsable de nombreuses pathologies chroniques, voire même de maladies graves et de décès. Voir plus d’informations dans les sources en fin d’article.

Je pense à aérer 2 fois par jour minimum

La qualité de l’air intérieur étant médiocre dans nos foyers, l’aération des logements est LE geste à intégrer pour assainir ton intérieur. Mais si en plus, toute la famille y passe ses journées, l’aération devient cruciale. Voyons le positif pour les habitants des villes : il y a peu de circulation dehors, plus de bouchons sous ta fenêtre… Tu peux aérer quand bon te chante.

En pratique, il faudrait essayer d’aérer 2 ou 3 fois par jour, en créant un courant d’air, pendant au moins 15 minutes. Et de préférence, AVANT de venir t’installer dans la pièce en question. Par exemple, mieux vaut aérer le salon et les espaces de jeux des enfants le matin au lever, avant d’en profiter, puis lors du repas, avant la sieste, puis le soir, avant le coucher.

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Je veille à ce que mes activités ne génèrent pas de pollution intérieure

Travaux, bricolages et activités manuelles

Pour les mêmes raisons de qualité de l’air, mieux vaut choisir des activités et des travaux peu émetteurs de pollution. Et ceci particulièrement si tu n’as pas la possibilité de réaliser ses activités et travaux à l’extérieur dans ton jardin ou sur ta terrasse.

Dans tous les cas, pense à aérer pendant et après l’activité/bricolage, si ceux-ci nécessitent l’utilisation :

  • De peintures, colles, résines… que ça soit de la glycéro pour repeindre l’encadrement de tes portes ou de l’acrylique pour l’activité peinture de tes enfants.
  • De solvants de type acétone, White-spirit…
  • D’une scie ou de matériel qui produit des fines particules et de la poussière.

Pour en savoir plus sur les émissions de polluants lors des travaux, tu peux lire cet article.

Pour proposer des activités manuelles écologiques et sans risque à tes enfants, tu peux lire l’article « 4 activités manuelles écologiques pour petits et grands (18 mois et +)« . 

Ménage et produits ménagers

Il en va de même pour le ménage : tu seras peut-être amené à le faire plus souvent ou à profiter de ce temps de confinement pour faire un grand ménage de printemps chez toi. Privilégie des produits simples, non parfumés : les habituels vinaigre blanc, bicarbonate, savon noir/savon de Marseille…

Malgré l’angoisse du virus, rien ne sert de désinfecter ton intérieur du sol au plafond tous les jours. Garde l’utilisation des désinfectants pour les poignées de porte et la robinetterie, déchausse-toi en arrivant de l’extérieur et bien sûr, applique les gestes barrières.

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J’en profite ici pour faire une petite piqûre de rappel sur la Javel, qui a vite fait de se refaire une place dans les foyers français en ces temps de crise sanitaire : elle est toxique, irritante et à l’origine de nombreux troubles respiratoires. Son utilisation régulière augmente le risque de pathologies respiratoires chroniques et fragiliserait les poumons… Pas terrible face au COVID-19, hein ?

Je limite mon exposition aux ondes électromagnétiques

Entre télétravail, coups de fil et sms aux proches, et temps passé devant les écrans pour « s’occuper », les appareils connectés émetteurs d’ondes électromagnétiques fonctionnent à plein régime dans tous les foyers. Sans même parler ici du pic de pollution générée par le visionnage du streaming qui explose sur la planète – #tousensembledevantnetflix – oui c’est un hashtag ironique – non je n’ai toujours pas d’abonnement Netflix – ou des problématiques de la surexposition des enfants aux écrans, tu peux mettre en place quelques bonnes pratiques pour te protéger des ondes.

Par exemple, tu peux privilégier le câble Ethernet plutôt que la WiFi pour travailler, ce qui a aussi l’avantage d’améliorer la connexion. Pense à couper la WiFi quand tu ne t’en sers pas : nuit, repas… Veille aussi à ce que la box soit positionnée loin de l’espace de jeu et de la chambre des enfants, sachant qu’un mur n’arrête pas les ondes, seule la distance en diminue l’impact. Enfin, en cas d’utilisation de tablette ou PC/MAC portable, évite de les poser sur tes jambes ou ton ventre et positionne-les plutôt sur une table.

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Tu trouveras plus d’explications et de solutions dans l’article « Les 7 principales sources domestiques de pollution électromagnétique ».

Pourquoi ne pas en profiter pour établir des règles de déconnexion pour toute la famille, quand cela est possible ? Zéro écran le week-end ou le dimanche, par exemple : on coupe tout et on passe du temps ensemble, on s’occupe différemment…

Sources :

Air intérieur : https://www.airparif.asso.fr/pollution/air-interieur-generalites et https://www.oqai.fr/fr/pollutions

Eau de Javel : https://www.consoglobe.com/eau-de-javel-dangereuse-pour-les-poumons-cg

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